Tests de jeux
Modérateur : hatsumomo
- psychogore
- Membre [SF.FR]
- Messages : 1298
- Enregistré le : sam. nov. 05, 2005 10:45 pm
- Localisation : Dans le maquis (home sweet home !)
Re: Tests de jeux
Juste pour dire que FFXII sur PC a été patché recemment (24 avril), et qu'ils ont enfin ajouté la possibilité de changer de classe. Pour le coup ça merite un demi point supplementaire. (7.5/10)
nobody akuma kills stays dead now.
that guy is gonna get a complex . -Mr List from SRK
Les aberrations de gameplay : Psycho qui fait des loops avec Oro. Evilryu
"bon, il reste 1/4 d'heure, ce sera vite torché : je vous prend chacun un match à 3.2, histoire vous mettre une branlée chacun !"
that guy is gonna get a complex . -Mr List from SRK
Les aberrations de gameplay : Psycho qui fait des loops avec Oro. Evilryu
"bon, il reste 1/4 d'heure, ce sera vite torché : je vous prend chacun un match à 3.2, histoire vous mettre une branlée chacun !"
Re: Tests de jeux
Bientôt le test de Black Mesa Source, le fan remake de Half Life 1 sur le moteur source de Half Life 2 ! Voici mon backlog actuel:
Black Mesa Source
Half Life 2 Saga
Dark Messiah of Might and Magic
Vampire Bloodlines
The Witcher 3
Black Mesa Source
Half Life 2 Saga
Dark Messiah of Might and Magic
Vampire Bloodlines
The Witcher 3
-
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 2564
- Enregistré le : dim. févr. 26, 2006 6:27 pm
- Localisation : En course vers l'amour!
- Contact :
Re: Tests de jeux
Y'a plus de Dishonored ?
Re: Tests de jeux
Vous m'avez tellement fait chier avec ce Sekiro que je vais le faire avec le mod facile (coucou Psycho je suis pas mazo). Quand à Dishonored, c'est pour le prochain backlog de cinq jeux, par ordre chronologique d'époque. Moyen âge, Industrialisation, Fin du far west, âge moderne, futur.
Sekiro
Dishonored
Red Dead Redemption 2
Metal Gear Solid 5
Jedi Fallen Order
-
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 2564
- Enregistré le : dim. févr. 26, 2006 6:27 pm
- Localisation : En course vers l'amour!
- Contact :
Re: Tests de jeux
Aucun interet, le jeu n'a pas une histoire assez fournie pour le faire sans sa difficulté
Re: Tests de jeux
Bon les amis, moi qui suis retombé fou amoureux de final fantasy, j'aimerais vous poser une question que je ne vous ai pas encore posée ! ER m'a dit en PM que FF13 est un 14/20. J'aimerais avoir ton avis, ER, et le tien aussi psycho, sur cet opus. Il paraît que graphismes & gameplay c'est au top, mais comme vous le savez bien, ce qui me botte dans un jeu c'est l'histoire, les personnages... Qu'en est-il de ce point de vue là?
Merci d'avance les kop1!
Merci d'avance les kop1!
-
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 2564
- Enregistré le : dim. févr. 26, 2006 6:27 pm
- Localisation : En course vers l'amour!
- Contact :
Re: Tests de jeux
FF13 est l'un des rares jeux que j'ai pu platiner, mais je n'ai pas fait la suite car meme s'il etait tres joli ( a l'epoque ), l'histoire bien que sympa n'etait pas non plus transcendante. J'ai peu de souvenirs honnetement donc difficile de redonner un avis complet, mais je ne m'etais pas du tout attache aux persos et le storytelling trainait vraiment en longueur.
Le systeme ATB pour moi etait maitrise, et les invocations sous forme de Stand c'etait vraiment classe.
Le systeme ATB pour moi etait maitrise, et les invocations sous forme de Stand c'etait vraiment classe.
Re: Tests de jeux
K je le fais lui et le 15 c'est les seuls de la série qui me manquent maintenant
Re: Tests de jeux
Black Mesa
INTRO
Black Mesa est le remake de Half Life sous le moteur de Half Life 2, Source. Ce qui différencie ce test de tous les autres, c'est que le jeu n'a pas été développé ni édité par Valve, l'auteur de la série Half Life, dont on ne présente plus le succès. Il s'agit d'un fan remake qui a connu un développement ardu et semé d'embuches en pas moins de... Quinze ans! Le jeu (lol) en valait-il la chandelle? S'agit-il d'un remake fidèle à l'original? Voyons voir.
HISTOIRE
Vous êtes enrôlé dans la peau d'un chercheur en physique quantique non vocalisé par le jeu et fraîchement sorti du MIT pour travailler chez... Black Mesa, un contracteur du fameux DoD (Department of Defense) américain. Autant vous le dire tout de suite, tout ne se passe pas comme prévu, car après une expérience en téléportation, tout part en vrille, comme beaucoup le savent aujourd'hui. C'est donc à vous, arme au poing, de stabiliser la situation (en mode survie) face à la menace alien, qui décime les locaux de l'entreprise de recherche scientifique. Ce n'est pas de tout repos, car les militaires s'en mêlent et vous donneront du fil à retordre, comme loopiz sur Zéro 3... Point important: dans sa globalité, l'histoire est respectée, mais le jeu a pris de grandes libertés quand à la deuxième partie sortie après 2012 (la partie dite "Xen" ou monde alien). Et dans un souci de spoil, il ne sera dit qu'une chose: les divergences sont une réussite dans l'intégralité du jeu, car tout a été recrée et amélioré à la perfection, y compris la première partie se déroulant sur terre dans les locaux de Black Mesa.
GAMEPLAY
Dès le départ, le gameplay illustre bien le genre du jeu: c'est un FPS, donc on bouge vite et on tire encore plus vite. Le choix d'un protagoniste muet à la première personne rend l'expérience on ne peut plus engageante. Quand à l'action, une fois le coup de départ donné, elle est intense à s'en mordre les doigts quand on rate un tir. Ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas de jouer à Doom ici, car une partie considérable de l'activité ludique reste consacrée à la réflexion. Différents sections de puzzle vous pousseront à chercher la solution, qui n'est jamais tirée par les cheveux, sans être instantanément évidente. Mais parfois, vous vous verrez confrontés à une grande réactivité requise pour survivre, alliant méthode et technique, résultant en une tension accrue. Les armes reprennent bien entendu le jeu original, et leur comportement n'a rien à envier aux produits professionnels de Valve, à savoir Half Life 1 et 2. Quand aux personnages, qu'ils soient alliés ou ennemis, leur mouvement et intelligence artificielle vous épateront de part leur fluidité et leur complexité. Seul bémol, quelques bugs persistent, comme des collisions fatales ou des dégâts de points de vie non voulus. Ceci est compensé par le gameplay sur Xen, qui à l'instar de Doom Eternal, va vous voir faire des sauts et des sprints dans tous les sens, face à des aliens... Très différents. Quand à la durée de vie, elle reste courte, malgré le long passage extraterrestre.
GRAPHISMES
Certes, force est de constater que les visuels de 2005 commencent clairement à dater. Mais la bande-annonce du jeu ne fait pas de publicité mensongère: il faut rappeler que l'objectif était bel et bien de ressortir Half Life sous le moteur source - ce à la différence du "Half Life Source" de Valve qui utilise toujours le moteur antérieur à Source, le moteur de Half Life 2. Pari réussi! La modélisation des personnages non jouables n'a rien à envier à Half Life 2. Ainsi Black Mesa s'inscrit parfaitement dans la continuité (ou précisément l'antériorité) de Half Life 2, devenant ainsi une excellente préquelle quasiment toute neuve (quasiment, parce que le moteur date de littéralement quinze ans). Pour tout joueur "lambda" (les fans comprendront), c'est un plaisir de faire la découverte visuelle du monde de Half Life. Les polygones sont nombreux, les textures précises (à la hauteur du moteur et pas au delà, on reprochera ainsi le manque de clarté de certains textes affichés). Là où Black Mesa révèle toute sa grandeur, c'est dans la seconde partie du jeu, la planète Xen. Et là, c'est une claque visuelle: ils ont tout simplement dépassé l'original, c'est indéniable. En effet, l'utilisation intelligente et sans concessions du moteur de HL2 a permis des prouesses impossibles pour HL1. On peine parfois à avancer tellement la faune et la flore du monde extraterrestre se font captivantes. Quand aux aliens eux-mêmes, ils sont neufs, en particulier le boss fight final, qui a subi une refonte totale.
SON
L'original présentait des dialogues pertinents et satisfaisants en son genre. Toutefois, on lui reprochait trop peu de communication (à sens unique bien sûr) avec les PNJ et une qualité sonore décevante (échantillonnage et enregistrement de piètre qualité). Le remake rectifie ce mauvais pas (dû à la technologie de l'époque) en proposant non seulement une refonte des dialogues, sans sacrifier tous les moments si mémorables et chers à nos yeux, mais une écriture de tonnes de lignes de dialogue avec des doubleurs qu'on jurerait professionnels! L'interaction entre agents de sécurité et scientifiques demande à ce qu'on s'attarde sur eux en cours de jeu, et cela fait partie de l'histoire, sans devenir un poids à l'alternance entre phases d'exploration et d'action frénétique. Le tout étoffé d'une bande son signée Joel Nielsen, un compositeur qui s'est surpassé dans son travail pour offrir de la musique alliant rock, électronique et ambient reprenant celle de l'original. Contrairement aux graphismes, qu'on peut juger viellôts du fait de l'âge du moteur, le travail sonore interpelle, impressionne et marque profondément. Tout l'aspect auditif du jeu contribue à son atmosphère: les enregistrements de bruits d'arme à feu, l'oppression dans le monde extraterrestre...
VERDICT
C'est un cas particulier, comme indiqué en introduction, car il est certainement difficile de juger un jeu utilisant un moteur de 2005, qui garde par ailleurs quelques bugs malgré beaucoup de beta testing. Toutefois, il faut saluer l'initiative car c'est parti d'une petite communautés d'amateurs, pour devenir un jeu payant qui célèbre fièrement la gloire du premier Half Life, avec un remake Source digne de ce nom. Ainsi faut-il le juger pour ce qu'il est: un remake d'un jeu vieux de 23 ans utilisant le moteur de sa suite vieille de 17 ans. Malgré ces obstacles, Black Mesa réussit là où beaucoup ont échoué: les développeurs, Crowbar Collective, nous offrent un excellent FPS mêlant action et interaction, préservant l'immersion que l'on ne présente plus, avec une énorme touche de créativité.
Note: 9/10
Modifié en dernier par Ray le mar. févr. 09, 2021 11:01 am, modifié 1 fois.
- veja
- Faux-courageux au regard si fragile
- Messages : 2652
- Enregistré le : ven. nov. 04, 2005 10:38 pm
- Localisation : Le néant des codes perdus MS-DOS
- Contact :
Re: Tests de jeux
Ca c'est du test !
Re: Tests de jeux
Prey
PRESENTATION
Petit entremets avant Hades, voici un jeu que j'ai totalement adoré et que j'ai malencontreusement zappé. Prey n'a rien à voir avec l'ancien jeu basé sur le moteur de Doom 3 qui mettait en scène un amérindien contre des aliens avec une gravité à en perdre les pédales (c'était un jeu pas mal du tout au passage). C'est un hybride FPS RPG de science fiction, fait par les français brillants de Arkane Studios. En gros, pour ceux qui connaissent System Shock, ce jeu est essentiellement un héritier spirituel du deuxième volet (un énorme classique très atmosphérique), dont le premier a un remake, System Shock Remake, qui devrait voir le jour cette année, et une suite, System Shock 3, TBA pour l'instant. Tout comme System Shock 2 (SS2), Prey se passe dans l'espace tout en vous mettant carrément dans la peau d'un astronaute, coincé sur une station de recherche où sont étudiés des phénomènes scientifiques interstellaires et une espèce extraterrestre à la fois totalement différente des humains, non conventionnelle et douée d'intelligence avancée. Pour ceux qui auraient vu l'excellent Edge of Tomorrow (basé sur un light novel japonais), les aliens y ressemblent à s'y méprendre: c'est des amalgames de masse biologique et de technologie qui peuvent se téléporter, changer d'apparence, de structure... Structure que l'on peut assimiler afin de s'accaparer leurs pouvoirs!
HISTOIRE
La trame scénaristique s'avère être tout simplement superbe: par des adultes, pour des adultes. Du Arkane solide en somme (les auteurs de l'excellent Dishonored, que j'ai commencé). Pour vous donner une idée, c'est le très respecté Chris Avellone (Planescape Torment) qui s'est attelé à de nombreuses parties de l'histoire et au design. A l'instar de SS2, on découvre le monde à travers les communications: Yu, votre frère, vous guide à travers la station. Dès lors, vous profitez de monologues jouissifs et approfondis. Le personnage principal est muet, comme Gordon Freeman de Half Life. Continuellement, vous vous retrouvez fossoyeur de cadavre, à dénicher des munitions cachées, tout en écoutant les logs de scientifiques et autres affiliés à la station spatiale (un côté survival horror réussi, c'est aussi ça SS2). L'atmosphère glauque, claustrophobe des couloirs, le risque lié aux ennemis (aliens mais aussi sécurité incontrôlable de la station) se marie parfaitement avec l'inexorable vide de l'espace. Les ténèbres sont envahissantes et la bande son pertinente... En particulier dans l'espace ! Car de temps à autre, vous aurez l'occasion de goûter à la gravité zéro du vide intersidéral, avec toutes les conséquences qui en découlent, et ce sans la sécurité qu'on imaginerait, bien au contraire (un plus très bien implémenté, mieux que Dead Space notamment). Des phases de choix précis agrémentent la sensation de liberté de rôle. Et cerise sur le gâteau, on participe même à des phases puzzle, accessibles mais gratifiantes. Toutefois, le jeu a quelques bugs parfois (mineurs et très peu nombreux), et surtout, il est assez court... C'est dommage, on s'attache beaucoup au monde et aux personnages. Pourtant, rien ne vous empêchera d'essayer de le compléter à 100%; dès lors, la durée de vie s'en retrouve accrue. Scénaristiquement, grand coup de théâtre à la fin pour les amateurs du genre, je ne peux pas en dire plus.
GAMEPLAY
Le jeu consiste concrètement à survivre dans la station et d'avancer dans la quête après l'accident initial. C'est ce qu'on appelle un immersive sim, terme très vague faisant référence aux séries Thief, Deus Ex et System Shock, qui réfèrent à une immersion sans concessions avant tout, avec une grande liberté de jeu. On est pas loin de Half Life justement niveau synopsis, sauf que là on a un énorme aspect RPG. Ne vous méprenez pas: ici il ne s'agit pas du tout de tirer à tout va, mais de prendre les bonnes décisions afin de construire un build potable - et beaucoup sont viables. La station est super bien faite, on nage un peu dans le cas du Metroidvania 3D: on explore la station, débloque des zones, retourne dans des endroits précédemment visités mais à présent différents... En se retrouvant à réparer un générateur pour illuminer une zone auparavant inaccessible. Ceci avec de nouvelles capacités déclenchées par les Neuromods, qui ne sont pas sans rappeler les augmentations de Deus Ex. Les ennemis sont parfois ridicules, parfois très intimidants; néamnoins il ne faut jamais les sous estimer, car des ennemis à la fois faibles et rapides peuvent vous dépasser du fait de leur nombre par exemple. Ainsi le jeu ne pardonne pas les erreurs: si vous n'avez pas le niveau requis en termes de capacités pour vous frayer un chemin à travers une nouvelle zone, vous y risquez votre peau. Pour pallier à la difficulté parfois accrue, on peut se spécialiser en ingénierie, améliorer ses armes, et donc il y a des similitudes avec le fameux Bioshock mais Prey est indéniablement beaucoup plus proche de l'original (SS2) que les Bioshock.
VERDICT
Quand on parle d'héritier spirituel de SS2, la barre est naturellement haute. Mais Prey s'en sort parfaitement bien. Les possibilités sont très nombreuses, les passages à travers les couloirs et zones de la station variés, ce qui fait la force de Prey en tant qu'aventure interactive. De plus, un point sur lequel je ne m'attarde plus mais qui a pourtant son importance: les graphismes (cryengine) et la direction artistique n'ont rien à envier aux ténors du genre. Côté jeu et interaction, on ne s'ennuie jamais; on regrette juste que ce titre n'aie pas bénéficié d'une suite car le potentiel est là. Peut-être que les nouveaux System Shock pallieront à nos attentes... Quoi qu'il en soit, Prey mérite vraiment un 9.5/10. Une expérience inoubliable qui vaut un bon film de SF mais un poil courte, donc un demi point en moins.
Bonus: Arx Fatalis, 8/10: un petit joyau d'heroic fantasy aussi du genre mixte FPS RPG, le premier d'Arkane, absolument inconnu et qui mérite d'être joué par les férus du genre. Truffé d'originalité! Par exemple, on lance les sorts en traçant des runes à la souris... C'est une ode à un autre classique également, Ultima Underworld.