
Synopsis
Invité par son élève Bruce Lee à San Francisco, Maître Yip va se heurter aux problèmes d'intégration des chinois dans les Etats-Unis des années 60.
Egal à quoi ? A Dieu.
En un mot ? Le film est bien. Il est VRAIMENT bien. Le réalisateur (Wilson Yip ) n'est autre que celui des trois films précédents ainsi que de l'excellent , SPL : Sha po lang (toujours avec Donnie Yen, que je recommande chaudement) et donc on ne pouvait que s'attendre à de la bonne facture. Wilson Yip confirme une fois de plus que les hongkongais savent filmer de la baston (ce que les américains n'ont JAMAIS su faire, à mon sens). C'est vraiment très bien réalisé : les couleurs sont chaudes et chattoyantes, il ya de très belles mises en scène avec une photographie très travaillée et un vrai sens de l'esthétique dans les décors (qui restent peu nombreux, mais toujours de qualité).
Côté baston, on sera servi. Cela reste un Ip Man, donc il ne faut pas s'attendre à de la baston à toutes les scènes, mais le film ponctue aux bons moments des combats épiques pour ne jamais nous laisser en manque. La baston est toujours super bien filmée : pas besoin de caméra qui tourne dans tous les sens bien merdiquement pour faire croire à votre cerveau reptilien à une illusion de mouvement. Donnie Yen SAIT se battre et il n'y a pas besoin d'artifices. Personnellement, étant un vieux con à l'ancienne, j'aurais carrément préféré une caméra fixe sans coupure, tel à la bonne vieille époque du Kung Fu des années 60. Mais ça reste très propre, je pinaille.
Bruce Lee est interprété par Danny Chan, que vous avez déjà vu en gardien de foot dans Shaolin Soccer ou dans Crazy Kung Fu. Il jouait également déjà Bruce Lee dans Ip Man 3 (mais je ne me souviens pas d'une baston avec lui). C'est un véritable pratiquant d'arts martiaux. Joue aussi dans le film Scott Adkins que vous avez déjà vu dans Danny The Dog et dans d'autres films dans lesquels il fait quelques apparitions (X Men Wolverine, Expendables 2), mais là aussi, on a affaire à un pratiquant d'arts martiaux. Enfin Chris Collins, professeur dans une école de Kung Fu à Hong Kong, se battra également pour votre plus grand plaisir (qualité de review : Télé 7 Jours).
Bref, les Hongkongais ont compris depuis les années 60 les bases du cinéma d'art martiaux : tu poses ta putain de caméra et tu engages des vrais combattants. Chose que les ricains n'ont toujours pas compris. Seule inquiétude de mon côté : de quoi va-t-on se délecter maintenant que Ip Man est terminé et que Donnie Yen commence à fatiguer ?