Traduction maison
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Re: Traduction maison
Etonnant d'ailleurs qu'il ne soit pas fait mention de Adon, qui s'est fait rouster juste avant Sagat ! Peut-être qu'à l'époque de Z1 ce fait n'était pas encore canon ?
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Re: Traduction maison
On aura peut-être la réponse quand je traduirai la partie consacrée à Adon, mais ce n'est pas là-dessus que je bosse pour le moment !
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Re: Traduction maison
C'est au tour de Chun-Li. Traduction difficile, notamment pour le vocabulaire policier. Il n'est pas exclu qu'un ou deux contresens se baladent ici ou là...
Chun-Li
Avec un gros soupir, Chun-Li s’écroula toute habillée sur son lit.
Afin d’enquêter sur la disparition de son père, elle avait pris son courage à deux mains et était devenue agent pour Interpol, mais les jours, puis les mois ne faisaient que passer, sans que ses investigations ne montrent de réel progrès.
On disait que le père de Chun-Li, enquêteur à Interpol, était sur la piste d’un syndicat de trafiquants de drogue juste avant sa disparition. Cette révélation aurait dû mobiliser tous les effectifs d’Interpol, mais, inexplicablement, rien ne se passait, pas même une perquisition, après la découverte d’une information aussi cruciale. Devant cette situation, Chun-Li contenait de plus en plus difficilement l’impatience qui rongeait son coeur. Parfois, même, le “pire” des scénarios lui traversait l’esprit.
“Père… Où peux-tu bien être, et que fais-tu en ce moment ?” murmurait Chun-Li en serrant ses draps. Cependant, à peine avait-elle fermé les yeux, que, bientôt, toute la fatigue que son corps avait accumulée l’emmena au pays des rêves.
Soudain, la sonnerie stridente du téléphone retentit dans le salon. Elle avait sombré dans un profond sommeil, mais parvint, à grande peine, à émerger de son lit pour se diriger d’un pas lourd vers le téléphone.
“Allô ? Chun-Li à l’appareil…”
Quelques instants plus tard, une voix d’homme se fit entendre.
“...Ce qui se cache derrière l’affaire sur laquelle tu enquêtes en ce moment, c’est un grand… un gigantesque cartel de drogue, d’une puissance au-delà de ce que tu peux imaginer. Et cette organisation exerce son influence sur toutes les hautes sphères du pouvoir. Y compris, bien entendu, au sein de la police… C’est la Mort pure et simple qui attend ceux qui l’approchent de trop près. …Fais bien attention à toi…”
“A… Attendez ! Qu'est-ce que vous… !?”
Elle n’eut aucune réponse. Seule la tonalité du téléphone résonnait faiblement à son oreille.
L’appel soudain de cet homme dont elle n’avait pas la moindre idée de l’identité… Puis les révélations stupéfiantes qu’il lui avait faites…
“Non… Ca ne peut pas être… !” Chun-Li était comme paralysée, les doigts crispés sur le combiné.
Et si ce n’était qu’une blague idiote ?... Ou alors…
C’est après ce mystérieux coup de fil que les choses commencèrent à bouger. Cependant, tout cela allait l’entraîner dans un tourbillon de batailles dont Chun-Li ne pouvait pas encore connaître l’issue.
Source dans le post de la précédente bio.
Chun-Li
Avec un gros soupir, Chun-Li s’écroula toute habillée sur son lit.
Afin d’enquêter sur la disparition de son père, elle avait pris son courage à deux mains et était devenue agent pour Interpol, mais les jours, puis les mois ne faisaient que passer, sans que ses investigations ne montrent de réel progrès.
On disait que le père de Chun-Li, enquêteur à Interpol, était sur la piste d’un syndicat de trafiquants de drogue juste avant sa disparition. Cette révélation aurait dû mobiliser tous les effectifs d’Interpol, mais, inexplicablement, rien ne se passait, pas même une perquisition, après la découverte d’une information aussi cruciale. Devant cette situation, Chun-Li contenait de plus en plus difficilement l’impatience qui rongeait son coeur. Parfois, même, le “pire” des scénarios lui traversait l’esprit.
“Père… Où peux-tu bien être, et que fais-tu en ce moment ?” murmurait Chun-Li en serrant ses draps. Cependant, à peine avait-elle fermé les yeux, que, bientôt, toute la fatigue que son corps avait accumulée l’emmena au pays des rêves.
Soudain, la sonnerie stridente du téléphone retentit dans le salon. Elle avait sombré dans un profond sommeil, mais parvint, à grande peine, à émerger de son lit pour se diriger d’un pas lourd vers le téléphone.
“Allô ? Chun-Li à l’appareil…”
Quelques instants plus tard, une voix d’homme se fit entendre.
“...Ce qui se cache derrière l’affaire sur laquelle tu enquêtes en ce moment, c’est un grand… un gigantesque cartel de drogue, d’une puissance au-delà de ce que tu peux imaginer. Et cette organisation exerce son influence sur toutes les hautes sphères du pouvoir. Y compris, bien entendu, au sein de la police… C’est la Mort pure et simple qui attend ceux qui l’approchent de trop près. …Fais bien attention à toi…”
“A… Attendez ! Qu'est-ce que vous… !?”
Elle n’eut aucune réponse. Seule la tonalité du téléphone résonnait faiblement à son oreille.
L’appel soudain de cet homme dont elle n’avait pas la moindre idée de l’identité… Puis les révélations stupéfiantes qu’il lui avait faites…
“Non… Ca ne peut pas être… !” Chun-Li était comme paralysée, les doigts crispés sur le combiné.
Et si ce n’était qu’une blague idiote ?... Ou alors…
C’est après ce mystérieux coup de fil que les choses commencèrent à bouger. Cependant, tout cela allait l’entraîner dans un tourbillon de batailles dont Chun-Li ne pouvait pas encore connaître l’issue.
Source dans le post de la précédente bio.
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Re: Traduction maison
C'est au tour de Charlie/Nash ! Héros tragique du début jusqu'à la fin...
Fwoosh ! Le voyou vola au loin dans un grand bruit de verre brisé.
“Hum ! Tu pensais tenir tête à un pro ?” L’homme aux lunettes d’intellectuel rajusta le col de sa veste et sortit tranquillement de la boutique. A son cou pendaient des dogs tags de l’Air Force.
“Maintenant passons à table… Qui te la fournit ?” Il tenait le voyou par le col en lui montrant un sachet de plastique rempli d’une fine poudre blanche…
Des militaires impliqués dans un trafic de drogue… Pour vérifier cette rumeur, Charlie menait seul son enquête. Mais alors qu’il progressait ainsi dans ses investigations, Charlie se heurta à un obstacle: il ne pouvait se convaincre que ce crime était le fruit d’un individu isolé. “Quelque chose cloche…” Cette idée s’imposait un peu plus à lui, chaque jour qui passait.
En poussant plus loin son enquête, il parvint, grâce à de précieux renseignements, à arrêter 3 soldats directement impliqués dans le trafic. Mais à ce moment là, Charlie avait déjà compris qu’ils n’étaient que de simples maillons de la chaîne. Et avait saisi une incroyable quantité de drogue. Une "organisation" était à l’oeuvre, en coulisses…
“Lieutenant ! Vous avez déjà résolu cette affaire… Il est inutile de poursuivre davantage vos investigations !” Le gradé ne fit même pas mine d’écouter ce que Charlie avait à lui dire.
“Des hommes entretiennent des liens étroits avec ce cartel de drogues au sein de l’armée, et ce jusqu’à l’Etat-major !...” lâcha Charlie à son supérieur en conclusion de son rapport. Rapport qui devenait justement une sérieuse “épine dans le pied” pour l’armée. Pour les gradés, le problème n’était pas de connaître la vérité. Mais que leur implication soit révélée.
C’est dans cette ambiance pesante et cette indifférence que Charlie, “le traître ayant vendu ses frères d’armes aux flics…”, prit sa décision.
“Je le ferai… même si je dois y aller seul!”
Il repartit à l’action. Pour porter un coup décisif à la justice corrompue de ce pays…
Source:
https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/p7z0.jpg
Fwoosh ! Le voyou vola au loin dans un grand bruit de verre brisé.
“Hum ! Tu pensais tenir tête à un pro ?” L’homme aux lunettes d’intellectuel rajusta le col de sa veste et sortit tranquillement de la boutique. A son cou pendaient des dogs tags de l’Air Force.
“Maintenant passons à table… Qui te la fournit ?” Il tenait le voyou par le col en lui montrant un sachet de plastique rempli d’une fine poudre blanche…
Des militaires impliqués dans un trafic de drogue… Pour vérifier cette rumeur, Charlie menait seul son enquête. Mais alors qu’il progressait ainsi dans ses investigations, Charlie se heurta à un obstacle: il ne pouvait se convaincre que ce crime était le fruit d’un individu isolé. “Quelque chose cloche…” Cette idée s’imposait un peu plus à lui, chaque jour qui passait.
En poussant plus loin son enquête, il parvint, grâce à de précieux renseignements, à arrêter 3 soldats directement impliqués dans le trafic. Mais à ce moment là, Charlie avait déjà compris qu’ils n’étaient que de simples maillons de la chaîne. Et avait saisi une incroyable quantité de drogue. Une "organisation" était à l’oeuvre, en coulisses…
“Lieutenant ! Vous avez déjà résolu cette affaire… Il est inutile de poursuivre davantage vos investigations !” Le gradé ne fit même pas mine d’écouter ce que Charlie avait à lui dire.
“Des hommes entretiennent des liens étroits avec ce cartel de drogues au sein de l’armée, et ce jusqu’à l’Etat-major !...” lâcha Charlie à son supérieur en conclusion de son rapport. Rapport qui devenait justement une sérieuse “épine dans le pied” pour l’armée. Pour les gradés, le problème n’était pas de connaître la vérité. Mais que leur implication soit révélée.
C’est dans cette ambiance pesante et cette indifférence que Charlie, “le traître ayant vendu ses frères d’armes aux flics…”, prit sa décision.
“Je le ferai… même si je dois y aller seul!”
Il repartit à l’action. Pour porter un coup décisif à la justice corrompue de ce pays…
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https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/p7z0.jpg
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Re: Traduction maison
Complètement excellent le niveau de détails sur certains points dans ces bios (et typiquement japonais).
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Re: Traduction maison
Oui, le texte de Nash est très vivant avec peu de "moyens", ça n'a d'ailleurs pas toujours été une mince affaire de le traduire !
On enchaîne avec Ken. Merci à mon conjoint de m'avoir aidé à trouver un ton plus naturel pour la dernière phrase !
Ryu avait battu Sagat, l’Empereur du Muay Thai… quand cette rumeur parvint à ses oreilles, Ken prit le premier avion pour retrouver Ryu. Ken s’enfonça profondément dans son siège, observant discrètement le défilé des nuages, quand soudain cette journée lui revint en mémoire. Celle où il avait vu, du temps de sa jeunesse, le combat entre son maître Gôken, et cet homme mystérieux…
Dans ce dojo au coeur de montagne où les visites étaient rares, l’écho des poings qui s’entrechoquaient troublait la quiétude de la nuit.
“Je suis le seul et unique héritier du véritable Ansatsuken ! Ce combat signera ta fin !” A ce cri, l’homme vêtu de noir fit jaillir son chi dans une gerbe rouge sang de malice. Son adversaire n’arrivait pas à la cheville d’une telle puissance, mais maniait un chi qui semblait clair comme du cristal, d’une nature totalement différente. C’était Gôken. “La “force” de ton hadô déborde d’énergie maléfique… Si ton poing ne sert qu’à détruire, je vais le sceller !”
Non loin de là, deux jeunes garçons assistaient au combat des deux hommes sans même oser cligner des yeux. Ces deux adolescents étaient Ryu et Ken. Trop jeunes et inexpérimentés pour se mêler à ce combat sans merci, ils ne pouvaient qu’être spectateurs et croire en la victoire de leur maître.
La pluie commença soudain à tomber, et le combat semblait ne jamais devoir connaître de fin. Gôken avait un léger avantage sur l’homme mystérieux, et semblait décidé à lui faire mordre la poussière. “Un jour, je te le jure ! Ta vie sera mienne !” Avec ce cri, ou plutôt ce rugissement, l’homme disparut en un éclair, et la montagne retrouva sa quiétude. Gôken, caressant la tête de ses disciples qui s’étaient précipités à ses côtés, leva les yeux vers le ciel et eut ces mots:
“Un jour viendra où la force de cet homme surpassera la mienne. Alors qui sait quel enfer s’abattra sur vous… Je dois vous transmettre tout mon art, avant que mes forces ne déclinent… Toute la puissance du Hadô !”
“Vous voulez boire quelque chose ?” La voix de l’hôtesse ramena Ken à la réalité. Il prit le gobelet qu’on lui présentait, en murmurant pour lui-même: “Eh Ryu, crois-tu qu’il y a des limites à notre force ?...”
Source dans le précédent post.
On enchaîne avec Ken. Merci à mon conjoint de m'avoir aidé à trouver un ton plus naturel pour la dernière phrase !
Ryu avait battu Sagat, l’Empereur du Muay Thai… quand cette rumeur parvint à ses oreilles, Ken prit le premier avion pour retrouver Ryu. Ken s’enfonça profondément dans son siège, observant discrètement le défilé des nuages, quand soudain cette journée lui revint en mémoire. Celle où il avait vu, du temps de sa jeunesse, le combat entre son maître Gôken, et cet homme mystérieux…
Dans ce dojo au coeur de montagne où les visites étaient rares, l’écho des poings qui s’entrechoquaient troublait la quiétude de la nuit.
“Je suis le seul et unique héritier du véritable Ansatsuken ! Ce combat signera ta fin !” A ce cri, l’homme vêtu de noir fit jaillir son chi dans une gerbe rouge sang de malice. Son adversaire n’arrivait pas à la cheville d’une telle puissance, mais maniait un chi qui semblait clair comme du cristal, d’une nature totalement différente. C’était Gôken. “La “force” de ton hadô déborde d’énergie maléfique… Si ton poing ne sert qu’à détruire, je vais le sceller !”
Non loin de là, deux jeunes garçons assistaient au combat des deux hommes sans même oser cligner des yeux. Ces deux adolescents étaient Ryu et Ken. Trop jeunes et inexpérimentés pour se mêler à ce combat sans merci, ils ne pouvaient qu’être spectateurs et croire en la victoire de leur maître.
La pluie commença soudain à tomber, et le combat semblait ne jamais devoir connaître de fin. Gôken avait un léger avantage sur l’homme mystérieux, et semblait décidé à lui faire mordre la poussière. “Un jour, je te le jure ! Ta vie sera mienne !” Avec ce cri, ou plutôt ce rugissement, l’homme disparut en un éclair, et la montagne retrouva sa quiétude. Gôken, caressant la tête de ses disciples qui s’étaient précipités à ses côtés, leva les yeux vers le ciel et eut ces mots:
“Un jour viendra où la force de cet homme surpassera la mienne. Alors qui sait quel enfer s’abattra sur vous… Je dois vous transmettre tout mon art, avant que mes forces ne déclinent… Toute la puissance du Hadô !”
“Vous voulez boire quelque chose ?” La voix de l’hôtesse ramena Ken à la réalité. Il prit le gobelet qu’on lui présentait, en murmurant pour lui-même: “Eh Ryu, crois-tu qu’il y a des limites à notre force ?...”
Source dans le précédent post.
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Re: Traduction maison
Tiens, ça contredit un peu la théorie du Canon Plot selon laquelle Gôki n'est pas maléfique, mais est juste un pratiquant d'arts martiaux un peu extrême ?
Sinon :
LOL, genre mec bien concerné par l'histoire.“Eh Ryu, crois-tu qu’il y a des limites à notre force ?...”
Et encore merci pour les trads, c'est du pur plaisir !
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Re: Traduction maison
Je pense Gôken parle plutôt de chi "positif" en opposition au "négatif" qu'il utilise. Il faut à mon sens les voir chacun comme l'incarnation du Yin et du Yang. Gôken désapprouve simplement la pratique du combat à mort, et s'inquiète de voir son frère devenir un monstre asoiffé de sang à l'instar d'Evil Ryu dans son ending de Z3. C'est son point de vue.
Mais objectivement, le seul "vrai méchant" dans l'histoire, avec tout ce que ça implique de sadisme et de mégalomanie, c'est Bison !
La dernière réplique de Ken... le mal que j'ai eue à la faire sonner "naturelle" par rapport à la version japonaise ! Quant à son implication, ben, il mesure le chemin parcouru entre l'époque où lui et Ryu ne pouvaient qu'assister, impuissants au combat de leur maître et le présent où Ryu botte les fesses à l'Empereur du Muay Thai en personne ! C'est complètement in character de la part de ce gosse de riche pourri gâté !
Mais objectivement, le seul "vrai méchant" dans l'histoire, avec tout ce que ça implique de sadisme et de mégalomanie, c'est Bison !
La dernière réplique de Ken... le mal que j'ai eue à la faire sonner "naturelle" par rapport à la version japonaise ! Quant à son implication, ben, il mesure le chemin parcouru entre l'époque où lui et Ryu ne pouvaient qu'assister, impuissants au combat de leur maître et le présent où Ryu botte les fesses à l'Empereur du Muay Thai en personne ! C'est complètement in character de la part de ce gosse de riche pourri gâté !
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Re: Traduction maison
Merci Hatsu pour les trads toujours de qualite !
Par contre moi j'ai toujorus vu Gouki comme un etre " consume " par le cote malefique, d'ailleurs son ending de Z1 dit " If evil has a name, it is Akuma " ( Ca serait interessant de voir la version Jap pour verifier la trad ? )
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Re: Traduction maison
Aaah, le statsu no hadô, tellement cité, tellement mal compris. Le sommet du ridicule a je crois été atteint par Udon. En effet, je me souviens d'un passage de leur comics où Ryu, Sakura et Dan se refilaient littéralement le machin comme une patate chaude !
Pour répondre à tes interrogations, Evil Ryu, je t'invite à comparer les personnages de Gôki et Evil Ryu, précisément. L'un vit en ermite et ne tue que ceux qui acceptent les termes de son combat (et sont à même de lui proposer un challenge décent), tandis que l'autre, dans son ending du 3, tue littéralement TOUT LE MONDE sans la moindre distinction.
Donc si Gôki a embrassé le Satsu no Hadô, il en reste néanmoins le maître, contrairement à "Ryu qui s'est éveillé au satsu no hadô" (traduction littérale du jap).
Pour répondre à tes interrogations, Evil Ryu, je t'invite à comparer les personnages de Gôki et Evil Ryu, précisément. L'un vit en ermite et ne tue que ceux qui acceptent les termes de son combat (et sont à même de lui proposer un challenge décent), tandis que l'autre, dans son ending du 3, tue littéralement TOUT LE MONDE sans la moindre distinction.
Donc si Gôki a embrassé le Satsu no Hadô, il en reste néanmoins le maître, contrairement à "Ryu qui s'est éveillé au satsu no hadô" (traduction littérale du jap).
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Re: Traduction maison
Au tour de Adon ! Trad qui m'a donné pas mal de fil à retordre, merci à LVD de grospixels pour ses remarques et corrections !
Adon
Une fois de plus, un homme errait, à la recherche de quelqu’un. Cet homme était Adon, jeune lutteur de Muay Thaï, qui poursuivait sa quête dans le but de se mesurer à Sagat, son propre maître et empereur du Muay Thaï. Sous les rayons éblouissants du soleil, le corps recouvert d’une cape, les yeux brillants comme une panthère noire affamée, le jeune champion pestait. “Sagat ! Où peux-tu bien te cacher, maintenant, fils de lâche ?...”
Mais Adon était aussi, un jeune loup solitaire résolu à s’affranchir d’une vie des plus misérables en se faisant un nom dans le monde du Muay Thai. Quand soudain, ce fut à lui, entre tous ses rivaux, que la chance sourit. Il avait attiré l’attention de Sagat, qui assistait à son combat. Sagat avait vu un reflet de son propre passé dans les yeux de ce jeune qui ne jetait jamais l’éponge face à des adversaires plus grands et costauds que lui, quitte à faire couler le sang.
“C’est lui qu’il me faut !”
Sagat prit Adon sous son aile, et lui inculqua ses techniques et sa philosophie du combat.
“Adon, de tous les arts martiaux, c’est le Muay Thaï qui est le plus fort… Et seule compte la force !” Des mots que ne démentait pas l’effroyable puissance de Sagat. Adon lui vouait un immense respect, en tant que maître, comme en tant qu’Empereur du Muay Thaï. Et pétri de cet enseignement, le statut de champion suprême détenu par Sagat était à ses yeux inébranlable.
C’est là qu’un jour, au cours d’un précédent voyage, Adon apprit cette nouvelle qui le laissa incrédule. “L’Empereur” était tombé face à un combattant inconnu. Comment était-ce possible… Le Muay Thaï, l’Empereur, n’étaient donc pas les plus forts ?! A son retour, Sagat était déjà introuvable. Pour Adon, le mythe de l’Empereur commençait déjà à s’effondrer avec fracas.
Au cours de son périple solitaire sur les traces de Sagat, à chacune des nombreuses occasions où il affrontait d’autres combattants, Adon restait convaincu que le Muay Thaï était bel et bien l’art martial le plus redoutable qui soit.
“Sagat, ta foutue arrogance est inexcusable… ! Quant à l’art tout-puissant du Muay Thaï… Je te broierai, toi, l’ordure qui a souillé son nom, et je me hisserai à son sommet !”
Le jeune loup cherchait la réponse en lui-même. Résolu à le traquer jusqu’au bout du monde, il brûlait d’en découdre avec son maître.
Source:
https://www.zupimages.net/viewer.php?id=22/27/31eo.jpg
Adon
Une fois de plus, un homme errait, à la recherche de quelqu’un. Cet homme était Adon, jeune lutteur de Muay Thaï, qui poursuivait sa quête dans le but de se mesurer à Sagat, son propre maître et empereur du Muay Thaï. Sous les rayons éblouissants du soleil, le corps recouvert d’une cape, les yeux brillants comme une panthère noire affamée, le jeune champion pestait. “Sagat ! Où peux-tu bien te cacher, maintenant, fils de lâche ?...”
Mais Adon était aussi, un jeune loup solitaire résolu à s’affranchir d’une vie des plus misérables en se faisant un nom dans le monde du Muay Thai. Quand soudain, ce fut à lui, entre tous ses rivaux, que la chance sourit. Il avait attiré l’attention de Sagat, qui assistait à son combat. Sagat avait vu un reflet de son propre passé dans les yeux de ce jeune qui ne jetait jamais l’éponge face à des adversaires plus grands et costauds que lui, quitte à faire couler le sang.
“C’est lui qu’il me faut !”
Sagat prit Adon sous son aile, et lui inculqua ses techniques et sa philosophie du combat.
“Adon, de tous les arts martiaux, c’est le Muay Thaï qui est le plus fort… Et seule compte la force !” Des mots que ne démentait pas l’effroyable puissance de Sagat. Adon lui vouait un immense respect, en tant que maître, comme en tant qu’Empereur du Muay Thaï. Et pétri de cet enseignement, le statut de champion suprême détenu par Sagat était à ses yeux inébranlable.
C’est là qu’un jour, au cours d’un précédent voyage, Adon apprit cette nouvelle qui le laissa incrédule. “L’Empereur” était tombé face à un combattant inconnu. Comment était-ce possible… Le Muay Thaï, l’Empereur, n’étaient donc pas les plus forts ?! A son retour, Sagat était déjà introuvable. Pour Adon, le mythe de l’Empereur commençait déjà à s’effondrer avec fracas.
Au cours de son périple solitaire sur les traces de Sagat, à chacune des nombreuses occasions où il affrontait d’autres combattants, Adon restait convaincu que le Muay Thaï était bel et bien l’art martial le plus redoutable qui soit.
“Sagat, ta foutue arrogance est inexcusable… ! Quant à l’art tout-puissant du Muay Thaï… Je te broierai, toi, l’ordure qui a souillé son nom, et je me hisserai à son sommet !”
Le jeune loup cherchait la réponse en lui-même. Résolu à le traquer jusqu’au bout du monde, il brûlait d’en découdre avec son maître.
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Re: Traduction maison
On enchaîne avec Sodom, qui semble s'être entendu avec Guy pour parler d'une façon très chiante à rendre en bon français. J'ai fait du mieux que j'ai pu.
Sodom
Sous une chute d’eau, un homme psalmodiait avec application des “nennboutsou”. Son nom était Sodom. Afin de comprendre le “boushido”, et saisir l’essence des arts martiaux japonais, il avait quitté seul l’Amérique pour séjourner dans un temple zen au coeur des Alpes Japonaises.
Il était autrefois l’un des chefs de Mad Gear. Il se comportait alors comme s’il était le maître du monde. Avec “Mouramassa” ses épées maudites dans chaque main, carapaçonné dans ses casque et armure, il partait au combat avec tous ses braves. Surnommé “Shogoun”, il était craint et respecté.
Mais ces jours idylliques volèrent soudain en éclats. Par la main du détenteur d’un art martial japonais ancestral, du nom de “Bushinryû”...
“Tu sembles te méprendre sur ce qu’est le Japon. Médite encore là-dessus !” Encore aujourd’hui, ces mots restaient gravés dans son coeur. Comme une suprême humiliation.
…S’était-il fait de fausses idées ? Qu’est-ce que la vraie “japonité”? L’”âme du Yamato” ?...
Ces pensées allaient et venaient sans cesse dans son cerveau imprégné de bouddhisme zen. Pour les chasser, il se plongea plus encore dans son ascèse.
Plusieurs jours s’écoulèrent. Il avait enfin fait le vide dans son esprit, autrement dit, il avait atteint le “satori”.
Sodom empoigna fermement les “jitté”, symboles du pouvoir au Japon, qu’il s’était procurés chez un brocanteur, tremblant de joie d’avoir saisi l’ultime essence “des arts martiaux nippons”.
Il testa ses techniques sur les immenses cèdres environnants, et se sentit investi d’une puissance nouvelle. Il cria d’une voix chargée d’émotion:
“Yatta ! Enfin, j’ai réussi ! Je suis plus fort qu’un oni !”
Il fut décidé qu’il prendrait le chemin du retour le jour suivant. Pour réaliser ses prochaines ambitions. Il remercia chaleureusement l’abbé du temple zen pour son soutien, et reprit la route, escorté jusqu’à la sortie par d’autres moines. En le regardant s’éloigner, l’abbé murmura pour lui-même. “Eh bien, cet étranger était plein de fougue ! Cela dit, à le voir courir tous ces lièvres à la fois, je me demande ce qu’il est vraiment venu chercher ici ?”
Source postée plus haut.
Sodom
Sous une chute d’eau, un homme psalmodiait avec application des “nennboutsou”. Son nom était Sodom. Afin de comprendre le “boushido”, et saisir l’essence des arts martiaux japonais, il avait quitté seul l’Amérique pour séjourner dans un temple zen au coeur des Alpes Japonaises.
Il était autrefois l’un des chefs de Mad Gear. Il se comportait alors comme s’il était le maître du monde. Avec “Mouramassa” ses épées maudites dans chaque main, carapaçonné dans ses casque et armure, il partait au combat avec tous ses braves. Surnommé “Shogoun”, il était craint et respecté.
Mais ces jours idylliques volèrent soudain en éclats. Par la main du détenteur d’un art martial japonais ancestral, du nom de “Bushinryû”...
“Tu sembles te méprendre sur ce qu’est le Japon. Médite encore là-dessus !” Encore aujourd’hui, ces mots restaient gravés dans son coeur. Comme une suprême humiliation.
…S’était-il fait de fausses idées ? Qu’est-ce que la vraie “japonité”? L’”âme du Yamato” ?...
Ces pensées allaient et venaient sans cesse dans son cerveau imprégné de bouddhisme zen. Pour les chasser, il se plongea plus encore dans son ascèse.
Plusieurs jours s’écoulèrent. Il avait enfin fait le vide dans son esprit, autrement dit, il avait atteint le “satori”.
Sodom empoigna fermement les “jitté”, symboles du pouvoir au Japon, qu’il s’était procurés chez un brocanteur, tremblant de joie d’avoir saisi l’ultime essence “des arts martiaux nippons”.
Il testa ses techniques sur les immenses cèdres environnants, et se sentit investi d’une puissance nouvelle. Il cria d’une voix chargée d’émotion:
“Yatta ! Enfin, j’ai réussi ! Je suis plus fort qu’un oni !”
Il fut décidé qu’il prendrait le chemin du retour le jour suivant. Pour réaliser ses prochaines ambitions. Il remercia chaleureusement l’abbé du temple zen pour son soutien, et reprit la route, escorté jusqu’à la sortie par d’autres moines. En le regardant s’éloigner, l’abbé murmura pour lui-même. “Eh bien, cet étranger était plein de fougue ! Cela dit, à le voir courir tous ces lièvres à la fois, je me demande ce qu’il est vraiment venu chercher ici ?”
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Yahou Yaoi, youpi yuri.